La formation, comme toutes les fonctions de l’entreprise, se digitalise de façon croissante, comme en témoigne l’essor des LMS. Mais que digitalise-t-on dans la formation ? Et quelles sont les attentes des entreprises ? Le foisonnement du marché rend difficilement lisible l’éventail des solutions disponibles et les problèmes auxquelles elles répondent. Alain Ragot distingue 3 types de solutions et 3 types de demandes des entreprises, avant de faire le lien avec l’externalisation.
Comme toutes les fonctions de l’entreprise en général et des ressources humaines en particulier, la formation s’est fortement digitalisée au cours des deux dernières décennies. Le développement du e-learning a suscité l’émergence des LMS, ou Learning Management Systems, de plus en plus répandus parmi les grandes entreprises, mais aussi désormais parmi les ETI. Ainsi que le montrait le dernier baromètre Fefaur-Cornerstone, 7 entreprises sur 8, parmi les grandes et très grandes, ont déployé ce type d’outils.
Le baromètre en question nous permet également de constater que l’étiquette « LMS » recouvre une grande variété de fonctionnalités : l’étude en liste une vingtaine. De fait, le digital répond en pratique à trois types de préoccupations :
La diffusion de contenus en e-learning auprès des collaborateurs constitue le rôle historique du LMS. C’est encore la fonctionnalité la plus recherchée à ce jour, selon le baromètre Fefaur. Elle peut comprendre la mise à disposition de formations digitales, l’assemblage de parcours personnalisés, la gestion de catalogue, la création de contenus, l’interface pour les classes virtuelles… Ces outils ne concernent qu’une partie des formations : celles qui sont délivrées à distance.
L’organisation des formations de tous types (en présentiel, en blended, à distance) requiert d’autres types de fonctionnalités, qu’on peut qualifier de « front-office » : l’inscription, l’accès au catalogue, le suivi du parcours de formation, l’évaluation en ligne… Ces fonctions font le lien entre les collaborateurs et la DRH. Elles sont souvent comprises dans une extension « formation » du SIRH, ou font partie du LMS.
Viennent enfin les fonctionnalités de gestion, qui représentent le « back-office » de la formation en entreprise : gestion des budgets, suivi global du déploiement du plan de formation, reportings légaux, gestion des financements (CPF, versements volontaires…), voire gestion des paiements. Les outils qui proposent ces fonctionnalités sont plutôt désignés comme des TMS (Training Management Systems).
Face à ces grandes catégories d’outils, on rencontre chez les entreprises trois grands types de demandes en matière de système d’information.
Pour ces entreprises, un problème se pose. Un LMS transverse permet bien de gérer les inscriptions, le suivi des participations, voire les évaluations en ligne, pour l’ensemble des salariés concernés dans tous les pays d’implantation. Mais il ne permet pas d’assurer la gestion de la dimension « back office ». D’autant que les règles, les pratiques et la législation varient suivant les pays. En France, même si le cadre légal s’est simplifié, il y a toujours des spécificités, que ce soit pour obtenir des financements, justifier des actions de formation ou gérer les formations obligatoires. Ces entreprises sont donc en demande d’un outil TMS complémentaire, dans chacune de leurs filiales pays.
Les deux premiers types de demande peuvent trouver une réponse dans l’externalisation de la gestion de la formation – le métier de RHEXIS. D’expérience, dans ce type de projet, la question du système d’information fait partie des premières à se poser. Quel système va-t-on utiliser ? Celui du prestataire ou celui de l’entreprise (lorsqu’elle en a un) ? Comment va se faire l’interconnexion avec le système déjà en place ?
>> En savoir plus sur l’externalisation de la gestion de la formation
Dans ses services d’externalisation, RHEXIS s’appuie sur une solution développée en interne, RHEBUS, qui permet de répondre avec souplesse aux trois types de demandes listés plus haut :
Dans tous les cas, RHEBUS s’adapte à la configuration souhaitée, et l’interconnexion avec les systèmes d’information de l’entreprise se fait au niveau pertinent.
En gestion de la formation comme dans d’autres domaines, les décideurs ont la même angoisse face à la complexité des outils disponibles : celle d’investir dans des solutions coûteuses qui finissent par générer plus de problèmes qu’elles n’en résolvent. L’externalisation limite ce risque : elle permet de s’appuyer sur des outils éprouvés et sur l’expertise d’un prestataire habitué à s’adapter au contexte. Si la qualité du service, du système d’information et de son interconnexion sont bien au rendez-vous, l’externalisation peut donner toute la mesure de ses bénéfices : accès à une expertise métier confirmée, valorisation de la fonction formation, recentrage sur la stratégie et les tâches à haute valeur ajoutée.
Crédit photo : Shutterstock / Connect world
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