26 est le nombre de propositions que fait le sénateur des Yvelines Gérard Larcher dans son rapport, publié en avril 2012 et intitulé « La formation professionnelle: clé pour l’emploi et la compétitivité ».
Ces 26 propositions ont été établies à partir d’observations de terrain et de l’audition de plus de 200 experts de la formation. Elles ont pour ambition de relever 3 défis :
- Celui des 160 000 jeunes sans qualification qui décrochent chaque année du système scolaire.
- Celui de l’accès des demandeurs d’emploi à la formation, avec la mise en place d’un «Contrat Formation Emploi», permettant une période de formation vers des métiers correspondant aux perspectives d’emplois.
- Celui de la compétence facteur de compétitivité, pour replacer la formation dans les entreprises sur ses vrais enjeux. La formation est un investissement avant d’être une dépense.
Ce énième rapport propose des pistes d’actions afin de faire évoluer notre système de formation professionnelle vers plus d’efficience, d’équité et de qualité. La démarche est louable, mais franchement pas nouvelle. Une de ses recommandations phares est la suppression de la contribution légale et des contributions conventionnelles sur le plan de formation, le « 0,9% formation ». Cette dernière mesure est l’arlésienne du financement de la formation : toujours évoquée, rarement débattue, jamais mise en œuvre. Alors, un rapport de plus dans la longue histoire de la formation professionnelle ?
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